Frontales
Produit 2020
Homme, Femme
Nous avons poussé le bouchon très loin avec cette frontale Ledlenser Neo10R. Dotée de la norme IP54 qui annonce une protection à l’eau et à l’immersion pas trop profonde, nous avons eu l’idée saugrenue, pour tester sa résistance, de l’utiliser pour des photos de natation lors d’un triathlon extrême, l’Evergreen Endurance à Chamonix.
Disons-le tout de suite, l’usage de la Ledlenser NEO 10R ne prévoit pas une immersion aussi prolongée et extrême. Voici en images, ce que l’éclairage a donné pendant l’épreuve…
Après la session photo, la frontale a montré des signes de faiblesse en présentant un éclairage aléatoire (la lampe s’éteignait). L’eau s’infiltre en effet par la prise USB de recharge.
Ledlenser, beau joueur, nous a renvoyé une autre frontale. Nous l’avons utilisée de longs mois dans toutes les situations, y compris sous la pluie. Exposée au ruissellement, elle n’a montré aucun signe de faiblesse.
On aime beaucoup cette lampe pour plusieurs raisons. La première tient à sa batterie déportée, qui bien se loger à l’arrière de la tête. On sait que certains coureurs n’aiment pas cette disposition (elle rajoute quelques grammes à cause du support arrière et du câble), pourtant elle est très ergonomique (dans l’alignement des cervicales) et ne provoque pas un surplus de poids sur le front, une zone exposée aux mouvements de la tête en course à pied.
Le réglage sur la tête est facile à manier, même avec des gants. Le poids de la lampe sur le front ne se fait pas sentir. Une petite mousse de confort et antiglisse est appréciée. Le support du bloc de batterie épouse bien la forme du crâne. Malgré l’absence de mousse douillette, il ne provoque pas de douleurs. Nous n’avons pas testé la Ledlenser Neo10R sur un ultra, il faudra vérifier sur le long terme si cette impression se conforme.
Nous n’avons pas aimé la connectique : le raccord du câble qui s’ouvre par une rotation. Le petit ergo est fragile et pas du tout facile à mettre dans l’axe, c’est encore moins facile quand on fait la manipulation dans l’obscurité. Le logement de la batterie tubulaire est quant à lui très pratique d’usage : la batterie se change rapidement et tient en place une fois clipsé. Cette batterie Li-ion se trouve facilement dans le commerce en cas de nécessité de remplacement.
La frontale peut se fixer sur un harnais, nous ne l’avons pas testé. Nous préférons garder la frontale sur la tête afin qu’elle suive le sens du regard.
Venons-en à ce qui fait le sel d’une frontale : sa puissance et son autonomie. Si l’autonomie annoncée de 120 heures nous parait un peu surévaluée, il n’en reste pas moins que la Ledlenser Neo10R est très appréciée pour son halo puissant (600 lm) qui définit parfaitement les détails d’un chemin, d’un passage semé de pierres et autres branches. Le contour du faisceau est net, on n’a donc pas les bords plus ou moins éclairés d’autres types de frontales qui viennent parasiter l’attention du coureur.
L’autre point que nous avons beaucoup apprécié, c’est la facilité d’usage. C’est tout simple : on a accès à trois niveaux de puissance en cliquant chaque fois sur le sommet de la lampe. En tournant la couronne de la lampe, on ajuste la taille du faisceau.
La Ledlenser Neo10R est une frontale solide, puissante au fonctionnement simple. La batterie déportée à l’arrière de la tête permet de bien répartir le poids. Conçue pour les ultras et les longues sorties, elle affiche 177 grammes sur notre balance.
Nous avons utilisé cet équipement sur une longue période de temps
Voici ce que nous pensons après une utilisation intensive :
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