Chaussures
Produit 2020
Homme, Femme
Nous avions vraiment apprécié la version 2 de la Salomon Sense Ride, au point de lui décerner un award FIRST Test4outside.
Ce n’est pas le cas de la Sense Ride troisième du nom qui reste une chaussure très bien réalisée mais qui, d’après nous, a perdu ce qui faisait ses atouts : un amorti intelligent couplé à un poids raisonné.
Dès le premier contact avec la Salomon Sense Ride 3, on note la présence de grammes supplémentaires à l’arrière de la chaussure. Est-ce dû à la technologie Optivibe censée protéger le coureur des vibrations ? Nous avons voulu en avoir le cœur net en ressortant une paire de Sense Ride 2. Voici le verdict sur la balance pour la même taille, 42 2/3 : 267 grammes pour la Sense 2, 317 pour la 3. Première impression confirmée.
Une fois chaussée, la Salomon Sense Ride 3 offre des sensations différentes, notamment en terme d’amorti. Contrairement à ce qu’annonce Salomon, notre expérience terrain (trail + route) nous fait dire que la version 3 est moins amortie que la 2. La filtration est en effet peu marquée que ce soit sous les métatarses (peu de différence dans cette zone avec la Sense Ride 2) et surtout en talon. Au fil des kilomètres, la chaussure s’assoupli un peu mais ça reste raide. Sur les longues distances, nous avons un peu subi. Par contre, le pied nous a semblé être mieux calé latéralement, la semelle interne ou le combo semelle interne + semelle font du bon travail en ce domaine. La rigidité en torsion est également différente, légèrement plus affirmée sur la Sense Ride 3.
Pour le reste, on retrouve un grand confort avec un bon enveloppement de la région de la cheville et un talon bien calé. Les hauteurs sont les mêmes et le pare-pierres, dont la forme a été modifiée, reste très efficace.
Le laçage de type « Quicklace » est identique et on peut affirmer, contrairement à certaines publications, que la longueur des lacets n’est pas plus importante à celle du modèle précédent. Par conséquent, il se range facilement dans la pochette élastique du sommet de la languette.
Le design de la semelle a été modifié, l’ensemble reste cohérent et performant sur les terrains pas forcément très techniques. Le grip sous les métatarses permet de s’attaquer à des pentes raides sans souci. A la descente, les crampons assurent un bon maintien. Seul frein : la semelle rigide qui oblige à ralentir si l’on n’est pas bien placé. Le gros point positif concerne la protection du pied : on ne sent quasiment pas les remontées de cailloux.
Le volume de la tœ box est quasi identique, le mesh de la Sense Ride 2 s’étirait sans doute légèrement plus. Le drop de huit millimètres est similaire.
La qualité de fabrication est excellente, nous n’avons pas noté de bavures de colle, d’assemblage hésitant. Pour jouer les trouble-fête, juste un petit détail : la couture qui fait le tour des œillets du lacet n’est pas ultra esthétique.
Quid de la semelle blanche super belle quand la chaussure neuve prend la saleté ? Honnêtement, un petit coup de brosse de temps en temps avec du savon et la Salomon Sense Ride 3 reprend une certaine jeunesse (il faudra vérifier cependant la résistance aux UV : jaunissement).
La Salomon Sense Ride 3 a perdu un peu de ce qui faisait son attrait : la finesse et l’intelligence de son amorti. On a désormais une chaussure plus ferme, plus directe… mais efficace dans les relances. Les coureurs light et peu techniques auront plus de mal à dompter cette nouveauté.
19 mm8 mm 
Nous avons utilisé cet équipement sur une longue période de temps
Voici ce que nous pensons après une utilisation intensive :
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