Un ski large qui laisse un peu perplexe car il demande de s’employer pour en tirer le meilleur. On l’a beaucoup aimé en hors-piste du fait de sa largeur et notamment dans les neiges très lourdes de fin de saison. Il nous a beaucoup aidés à s’affranchir des neiges pourries grâce à sa capacité à rester au-dessus. Le pivot n’est pas forcément immédiat et intuitif mais en faisant des allégements, virages sautés, avec l’aide de la spatule qui fait un excellent travail, il est au final facilitant.
Il est sûr, on peut compter sur son accroche. On se sent immédiatement bien dessus. Même en tirant des droites rapides, il tient bien le pavé.
Toujours en hors-piste, même si on vient le chercher en talon, comme c’est le cas lors des déséquilibres arrière, ou avec un sac à dos, il s’en sort bien.
Sur piste, il est un peu dominant, il prend un peu les pieds, il accroche, il n’est pas si facile que ça. Il n’est pas très fluide. Sur le dur, il n’est pas facile à faire dérouler correctement. Par contre, en petit virage sur des neiges douces, il est très agréable. On sent que l’on a de la matière sous le pied, qu’il est nerveux. On le considère plutôt comme un all mountain allégé. Un fort skieur qui a un bon gabarit s’en sort mieux qu’un skieur léger sur cet Atomic Backland 100.
Il manque de fluidité sur piste par contre en hors-piste, il est très plaisant. Sur piste, on trouve nettement mieux, on pense notamment au Blizzard.
L’Atomic Backland 100 s’adresse à un bon skieur qui peut le maitriser dans tous les compartiments du jeu. Car son caractère demande de l’attention. On gabarit important trouve dans ce Backland un bel outil d’exploration des pentes.
Nous avons utilisé cet équipement sur une longue période de temps
Voici ce que nous pensons après une utilisation intensive :
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