Montagne
Produit 2022
Homme, Femme
Voici la nouvelle version de la Speegoat, cinquième du nom ! Si le comportement n’est franchement pas révolutionné entre les différentes versions, esthétiquement, on note quelques changements dont le talon relevé que l‘on retrouve désormais sur la plupart des Hoka One One. Exit donc la sangle qui aidait à chausser, c’est logique car la Hoka One One Speedgoat 5 se chausse très facilement. On note également quelques légères modifications au niveau des matériaux selon les zones mais rien de majeur. La marque annonce un gain de poids de 14 grammes ce qui est également tout à fait mineur même si louable…
Nous étions partis pour publier le test dès la sortie de cette Hoka One One Speedgoat 5. Mais nous l’avons finalement adoptée sur toutes nos sorties, pendant plusieurs mois. Ce test vaut donc pour un essai longue durée. Nous l’avons même courue sur le Marathon des Sables où sa semelle très large assure une belle portance dans les dunes. Son amorti et l’épaisseur importante de semelle empêchent de sentir les remontées des cailloux acérés dans les djebels. Idem pour la pénétration limitée du sable grâce à un mesh qui filtre bien (sauf la poussière de sable). On peut noter que la semelle intérieure peut provoquer des échauffements et en tout cas, de mauvaises odeurs à la longue.
La Hoka One One Speedgoat 5 a bien encaissé les kilomètres. On note cependant un décollement sur l’avant et une semelle qui marque rapidement. Le mesh a bien tenu le coup également. Si l’on évolue sur des terrains plus agressifs de type Ile de la Réunion, l’usure est deux fois plus rapide et le nombre de kilomètres effectifs tombe.
Si l’on a adopté la Hoka One One Speedgoat 5 dans notre quiver, on hésite tout de même à basculer sur la toute nouvelle Hoka One One Mafate Speed 4. Elle est certes plus chère, 180 euros au lieu de 150 mais elle offre plus de renforts, un meilleur grip, une bonne stabilité pour un poids quasi identique (le volume annoncé du pied est supérieur).
Bref, cette Hoka One One Speedgoat 5 a été appréciée pour sa polyvalence car elle offre un grip efficace sans être une machine de guerre. Dans les parties roulantes, elle permet de ne pas trop sentir le grip. On a aimé également le mix entre légèreté et amorti. Un amorti que l’on peut qualifier de très présent qui peut déstabiliser ls coureurs adeptes de la grande précision d’appui. On note en effet pas mal de déformation de la semelle sur tous les plans, notamment latéralement. Le phénomène s’accentue avec le temps.
Même si la Hoka One One Speedgoat 5 est très large, il faut distinguer la cote de la semelle de l’empeigne. La chaussure est en effet « pincée » sur l’avant, attention aux coureurs demandant une largeur aux métatarses importante. On peut avoir des échauffements au niveau du petit orteil.
Le confort a été bien noté, le pied est bien maintenu sans être non plus martyrisé. Bonne fixation du talon.
La semelle Vibram assure un grip qui apporte de la sérénité dans la plupart des configurations sauf sur les dalles mouillées où il faut l’avoir à l’œil.
Le pare-pierres offre une protection relativement faible, rien à voir avec celui de la Mafate Speed 4.
La Hoka One One Speedgoat 5 est une bonne chaussure qui fait la part belle à l’amorti et au rebond, conformément à l’ADN premier Hoka.
4 mm 
Nous avons utilisé cet équipement sur une longue période de temps
Voici ce que nous pensons après une utilisation intensive :
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