Chaussures
Produit 2021
Homme, Femme
Et voici la Cloudsurfer sixième du nom. Ce n’est pas une chaussure de plus dans la belle gamme du fabricant suisse car il s’agit d’un modèle à part, historique. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la petite histoire, tout est parti d’un prototype avec une semelle à base de morceaux de tuyau d’arrosage (découpé comme des tranches). Le poids du coureur venait comprimer ces pièces lors de l’impact au sol pour offrir un amorti et une relance à l’extension. En 2010, c’est le lancement de la première chaussure On qui a intrigué tant de monde : la Cloudsurfer !
On a donc pu courir cette On Running Cloudsurfer 6. On retrouve cette sensation de la semelle totalement à part dans l’univers du runnning. L’appui au sol est en effet très doux sur toute la superficie du pied, le déroulé est extrêmement fluide et l’on bénéficie d’un « pep’s », d’un retour d’énergie pas brutal mais très présent.
Honnêtement, quand on commence à marcher avec elle, on remarque immédiatement son moelleux et son imprécision relative sur les bords de la chaussure, on se demande comment elle va se comporter dans la foulée. En course, on découvre pourtant un produit enthousiasmant qui fait le lien entre un très grand confort d’amorti sans être une chaussure passive ou qui enterre. Elle donne envie de se dépasser, d’accélérer sans jamais subir le revêtement dur de la route. Elle est plutôt conçue pour des distances moyennes sur lesquelles elle est capable d’aller vite.
On a vraiment aimé la qualité de la semelle qui permet de ne pas obligatoirement courir « juste », de compenser les petites erreurs de placement et de surtout sentir cet effet rebond. Les coureurs habitués à des produits très « secs » et durs en contact-sol sont plus dubitatifs. On a aimé le fait que la On Running Cloudsurfer 6 ne claque pas au sol : pas de bruit sec comme sur certaines chaussures à la semelle rigide.
On aime aussi sa précision de placement, ce n’est pas une chaussure pataude. Par contre, son poids constaté de 320 grammes en taille 42,5 est assez élevé même s’il ne se sent pas forcément en course (bonne répartition des masses). Mais faut-il opter pour la On Running Cloudsurfer 6 pour performer ?
Quand on marche ou que l’on est en position statique, on sent sous le pied les « Clouds », ces fameuses parties amortissantes ajourées. Ce n’est pas gênant.
La languette asymétrique est un modèle du genre, le pied est très bien pris en charge et ne bouge pas. La fabrication est très soignée ; le design, le souci du détail sont une fois de plus au rendez-vous. Au cours d’une session de nuit, à la frontale, nous nous sommes rendus compte que les logos On étaient réfléchissants, un bon point pour la sécurité.
Cette On Running Cloudsurfer 6, la sixième version de la chaussure originale a été très appréciée par les testeurs. Le feeling particulier de la semelle est un mix entre douceur et relance. Une chaussure plaisir, au design superbe, très bien finie. Seul son poids la limite en matière de performances pures.
6 mm 
Nous avons utilisé cet équipement sur une longue période de temps
Voici ce que nous pensons après une utilisation intensive :
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