Nous avons couru l’Adidas Terrex Speed GTX ce printemps, sur dix sorties, dont les distances allaient de sept à quinze kilomètres. Les terrains empruntés étaient des single techniques, de la route, du chemin roulant.
Cette chaussure a été utilisée également lors d’une approche ski sur le dos, sentier et neige dure.
La Terrex Speed GTX est l’héritière de deux familles de produits chez Adidas : le running classique et la chaussure de montagne. Elle tire donc différentes spécificités de ses origines.
La première, clairement héritée du running et de la célèbre Supernova Riot, tient à l’usage de la gomme Continental, dont la qualité en adhérence et en durabilité ne sont plus à prouver. Cette matière est utilisée de la marathonienne Adios à la chaussure de Canyon.
Coté dessin de semelle, l’Adidas Terrex Speed GTX hérite en revanche des gammes montagne de la marque allemande. On note un cramponnage assez fin, relativement éparse, mais vraiment efficace et polyvalent. On ne sent pas les crampons sous le pied, et l’accroche n’en pâtit jamais.
Second point, le caractère de la semelle. Cette traileuse ne jouit pas du « Boost », le matériau phare d’Adidas. Elle opte pour un EVA classique, et un drop de 9 millimètres (17 devant, 26 derrière).
Dans la foulée, cette semelle confère à la chaussure un comportement stable, dynamique et des sensations sans surprises.
Ces Adidas restent relativement souples ce qui est un avantage ou un inconvénient, selon le coureur concerné. Le bon coureur ou le petit gabarit y gagnent en mobilité de pied, là où le débutant ou le gros gabarit lui trouvent un manque de stabilité.
Mais au delà du maintien offert par la semelle, la tige est surprenante. Le choix de ses matériaux et sa construction en chaussette peut déstabiliser certains coureurs. Pourtant, elle offre un maintien cohérent.
Si on a un coup de pied assez fort, il ne faut quasiment pas jouer sur le serrage du lacet pour gérer le maintien : le « système chaussette » prend le relais et on peut courir dans du technique ou du terrain gras sans problème.
Autre élément surprenant concernant la tige, c’est sa légèreté et sa souplesse alors même qu’elle dispose d’une membrane (Gore-Tex).
Habitués à des chaussures rigides, amorphes, lourdes, nous avons été étonnés par cette partie de la chaussure qui semble ne pas peser.
Avec plusieurs sorties longues, à bonne allure, et par temps chaud (20°C), nous n’avons pas enregistré de surchauffe, de gêne particulière.
Nous avons utilisé cet équipement sur une longue période de temps
Voici ce que nous pensons après une utilisation intensive :
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