Frontales
Produit 2018
Homme, Femme, Enfant
Même si cette frontale est conçue initialement pour les usages quotidiens, on peut élargir son champ d’utilisation, ce que nous nous sommes empressés de faire. Dans le domaine de l’outdoor, la Petzl Bindi peut être considérée comme une lampe frontale de secours alors qu’elle est bien plus que cela.
Il y a bien entendu son poids, light : 35 grammes sur la balance. On n’hésite donc plus à la prendre dans son sac de trekking, dans la poche à eau en trail running ou sur le vélo (retour de nuit, passages dans les tunnels…). Mais les frontales légères sur le marché sont légion. Avec une puissance de 200 lumens, ça devient plus rare.
Sur le terrain, la Bindi délivre presque trois heures à pleine puissance, avant de sombrer. Le passage en mode réserve est signalé par trois clignotements. Puis, trois flashs courts toutes les 30 secondes. Quand on dit pleine puissance, on parle d’un faisceau qui permet de courir dans la nuit, sans doute pas aussi puissant que les flagships de Petzl mais ça reste tout à fait pertinent.
Légère, puissante pour sa taille, la Bindi se distingue également par sa praticité. Très compacte, elle est d’une mise en œuvre simple : un simple élastique permet de la fixer sur la tête ou autour du cou. Le serrage est également ultra rapide. L’interrupteur est très accessible (un peu moins avec des gants…). Au fil des pressions du doigt, il commute la lampe : trois puissances en éclairage blanc et deux en rouge. Une pression longue permet de passer de l’une à l’autre.
A l’allumage et à l’extinction de la Bindi, une petite diode fait office de jauge : si elle s’affiche en rouge, la lampe est chargée entre 0 et 33%. En orange : 33 à 66%. En vert, entre 66 et 100%.
Nous nous sommes longtemps demandés si cette frontale était étanche. Ça aurait pu être le point faible de cette lampe plutôt baroudeuse. En cherchant bien dans la notice (écrite en corps 6 !), on a découvert qu’elle pouvait être immergée jusqu’à 1 mètres pendant 30 minutes. Mais Petzl n’a pas l’air très sur, la notice indique de bien sécher la lampe après un contact en milieu humide, et à fortiori avec eau salée. Il faut en outre sécher la prise de connexion USB si l’on veut la recharger. Nous n’avons pas pu tester la résistance de la lampe dans l’eau.
La Petzl Bindi se recharge grâce à une connectique micro USB. On aurait bien aimé une pochette pour ranger à la fois la frontale et son câble. Car en voyage, si l’on a oublié son câble (on ne peut pas utiliser celui de son téléphone), la lampe sera hors service car l’ajout de pile est impossible. La batterie ne peut pas être changée non plus.
Que peut-on reprocher à l’astucieuse Bindi ? Le plastique blanc se salit vite dans le fond de son sac. Le confort de l’élastique est ok si l’on ne le sert pas trop. Pour lire ou pour s’endormir avec dans un sac de couchage, il faut déplacer sur le côté l’embout de serrage en plastique, qui fait mal à la tête si l’on s’appuie dessus. Les crans qui permettent de bloquer le pivotement de la lampe s’usent et perdent leur efficacité. Mais toutes ces remarques sont des détails car les avantages de la Bindi l’emportent haut la main.
La Bindi de Petzl est une lampe frontale légère, « puissante » par rapport à son poids, rechargeable et très pratique. C’est un produit qui ne quitte plus le sac des voyageurs. Elle se place en dessous du prix de la LedLenser SE05 (54,90 euros) qui annonce 180 lumens pour 105 grammes.
Nous avons utilisé cet équipement sur une longue période de temps
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