Salomon S/Lab Ultra 3

Nous avons pu tester, au fil des saisons, toutes les versions de la Salomon S/Lab, le premier modèle, et le second.

Salomon a procédé comme Apple avec son Iphone, par micros améliorations successives, en sachant sans doute, dès le départ, que les grosses pattes latérales de rappel allaient diminuer et finalement disparaitre au fil des générations. Ce système de laçage pas très esthétique (qui se chargeait également en débris divers) est donc absent sur la version 3, et c’est tant mieux, on gagne en fluidité esthétique sans que la qualité du serrage ne soit impactée. Curieusement le poids constaté n’a pas changé, toujours autour de 285 grammes (taille 42 2/3).

Au-delà de son appui au sol, l’une des grosses qualités de la Salomon S/Lab Ultra 3 est sans enveloppement du pied. Une chaussure que l’on peut quasiment courir sans serrer le lacet automatique (Quicklace). Elle est conçue comme un chausson, certes, pas facile à chausser, mais une fois que le pied est dedans, la tenue est très bonne et surtout elle s’adapte au mouvement, à la morphologie : effet stretch puissant. Ce chausson agit d’ailleurs, presque comme une chaussette de compression.

Nous sommes un peu moins emballés par les œillets que l’on peut sentir de chaque côté du pied si l’on serre beaucoup la chaussure. Pour des raisons esthétiques et techniques, ils sont disposés à l’intérieur de la chaussure et s’appuient en limite de bord de languette. C’est finalement un détail.

Le rangement du Quicklace dans la micro pochette au sommet de la languette n’est pas aisé, il faut des doigts fins. Le serrage est puissant et précis. L’entourage de la cheville est précis, il évite toute introduction de débris. Des mousses de confort sont présentes, la Salomon S/Lab Ultra 3 ne se charge pas d’eau et prend donc peu de poids.

Les qualités dynamiques n’ont pas changé, on retrouve une chaussure très stable, précise mais pas dure, même si son amorti est limité (surtout sur la zone médio pied). La rigidité latérale est bien dosée. De quoi affronter des distances longues sans trop se poser de questions.

Le grip de la semelle a été jugé en accord avec une chaussure longue distance qui doit à la fois être efficace sur les parties roulantes et éventuellement dans des zones plus humides, polyvalent en somme. La semelle ne se charge pas en boue. On maintient l’idée que du Vibram serait plus efficace que le Contragrip actuellement disponible.

La Salomon S/Lab Ultra 3 est arrivée à maturité. Cette nouvelle version n’est pas une révolution mais une évolution. Elle permet de s’attaquer aux longues distances sans arrière-pensée.

"La Salomon S/Lab Ultra 3 est arrivée à maturité. Cette nouvelle version n’est pas une révolution mais une évolution. Elle permet de s’attaquer aux longues distances sans arrière-pensée."

Notes

• 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
• Maintien du pied
  8
• Qualité amorti
  7
• Accroche
  7
• Assise au sol
  8
• Pare pierres
  9