ASICS GEL-NOOSA TRI 12

L’Asics Gel-Noosa Tri 12, est, comme son nom l’indique, dédiée au triathlon.

Elle cumule plusieurs qualités et bonnes idées. La chaussure est livrée avec deux paires de lacets. Un plat, traditionnel et un autre, un Xtenex. Nous avons essentiellement testé l’Asics Gel-Noosa Tri 12 dans cette dernière version. En effet, dans l’optique de courir un triathlon Sprint ou un format M, la rapidité de chaussage peut être un atout si l’on joue la gagne.

Sur le papier, l’opération doit se dérouler en un tour de main. Dans les faits, elle nécessite de la préparation. Il faut d’abord scrupuleusement régler ses lacets élastiques. Une fois la longueur et donc la pression déterminée, il faut s’entrainer pour passer le pied dans la chaussure et surtout tirer sur la languette grâce au large orifice prévu au sommet. Mais attention, en tirant la languette, cette dernière a tendance à faire un pli de chaque côté, il faut donc passer un doigt de part et d’autre afin de la mettre à plat. Si l’on ne s’est pas entrainé au préalable, on perd le bénéfice de cette technologie censée faire gagner du temps. Mais une fois le tour de main acquis, la rapidité de chaussage est bien réelle. La petite languette au sommet du talon est de peu d’utilité car elle est difficile à saisir avec les doigts, spécialement dans le feu de l’action : pendant la transition vélo/marathon.

Le maintien du pied, notamment dans la zone sommitale, est, bien entendu, fonction du réglage de base. Petite remarque, avec ce type de lacet, on a toujours tendance à trop serrer, quitte à provoquer un point de pression. L’enveloppement est bon, voire précis alors que la sensation est du genre « smooth ». Une souplesse certaine (également en torsion) qui ne prête pas à conséquence sur route, comme c’est le cas en triathlon. Montée avec les lacets plats, l’Asics Gel-Noosa Tri 12 gagne en précision.

L’autre point positif de l’Asics est sa semelle. Pas de doute, la marque japonaise sait faire. La foulée est fluide, amortie juste ce qu’il faut. L’amorti est bien distribué, l’appui ne s’enterre jamais. Nous nous sommes posés la question de la distance que l’on peut courir au mieux avec l’Asics Gel-Noosa Tri 12. Notre avis est que jusqu’au half Iron Man, ça passe. Pour un full Iron Man, on préfère une chaussure un peu plus ferme dans son maintien général.

L’avant du pied est largement pourvu d’un mesh très respirant (on sent l’ait frais sur le cou-de-pied). Autre avantage, l’Asics ne se charge pas d’eau (mais le sable et la poussière entrent). Son poids est léger : 242 grammes en 42,5. Il faut comparer à une Hoka One One Mach 3 par exemple : 232 grammes constatés en 42 2/3.

Bien finie, l’Asics soigne son look avec un design coloré et des matériaux de qualité. Elle taille légèrement plus grand que la moyenne.

L’Asics Gel-Noosa Tri 12 est une bonne chaussure pour des distances triathlon allant jusqu’au half Iron Man. Avec son lacet Xtenex, elle devient une arme redoutable car elle se chausse ultra rapidement.

"L’Asics Gel-Noosa Tri 12 est une bonne chaussure pour des distances triathlon allant jusqu’au half Iron Man. Avec son lacet Xtenex, elle devient une arme redoutable car elle se chausse ultra rapidement."

Notes

• 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
• Rapidité chaussage
  9
• Maintien du pied
  7
• Qualité amorti
  8
• Accroche
  6
• Assise au sol
  7